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Chapelles et pardons en Bretagne

 

​    Les pardons autour des chapelles sont une véritable spécialité de la Bretagne. Ces moments forts de la vie locale occupent une place essentielle dans le cœur des habitants. Deux fois par an, chaque chapelle devient le centre d’un événement qui mobilise tout le quartier.


  La mission première de la chapelle est de rassembler. Et pour cela, elle réussit : les voisins s’investissent pleinement dans la préparation et la fête. Un mois avant le pardon, le quartier se réunit pour échanger des idées, répartir les responsabilités et se mettre au travail. Chacun trouve sa place dans l’organisation.


  À l’approche de la célébration, les spécialistes de la liturgie entrent en scène : préparation des chants, désignation des lecteurs, organisation de l’animation religieuse. La veille du pardon, l’effervescence gagne tout le quartier. On nettoie, on fleurit les abords, on monte les stands, on prépare les jeux et l’installation sonore.


  Le jour venu, tout le monde est de nouveau sur le pont. On célèbre les retrouvailles, et l’accueil est chaleureux. Trois moments clés rythment la journée : la procession à la fontaine, la célébration eucharistique, puis la fête champêtre.


  Autrefois, un feu de joie illuminait la soirée. Il a été interdit ces dernières années pour des raisons de sécurité, mais il reste un symbole fort. On y brûlait les résidus des fossés, le bois mort — un geste fort, chargé de sens : celui d’effacer les rancunes, de tourner la page des conflits de voisinage. C’était, en quelque sorte, un vrai pardon. On scellait ce moment autour d’un café, d’un verre de vin, de gâteaux ou de crêpes.


  À la fin de la journée, chacun repartait chez soi avec quelques douceurs à partager : des crêpes, un morceau de gâteau, quelques souvenirs pour prolonger la joie du pardon.


  Mais ce n’est pas encore la fin. Le lendemain, les habitants se retrouvent pour démonter, ranger, et surtout, savourer les restes dans une ambiance toujours aussi conviviale. Trois ou quatre semaines plus tard, une nouvelle réunion permet de faire le bilan et déjà de rêver aux projets de l’année suivante.


  C’est ainsi que les chapelles bretonnes accomplissent leur mission : maintenir la foi, renforcer l’amitié, faire vivre la fraternité.


  Souhaitons qu’elles continuent longtemps à remplir cette noble mission.

 

 

       Propos du Père Joseph recueillis par Anne Henriette.

 

Les pardons sur nos paroisses

 

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    A Crac’h

  St André Lomarec              deuxième Dimanche de Mai

  St Jean ,le Dimanche         le plus proche du 22 Juin

  St Thuriau le deuxième      Dimanche de Juillet

  St Aubin le quatrième        Dimanche d’Aout

  Plas-Kaër le deuxième      Dimanche de Septembre

 

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​​​    Locmariaquer

   Chapelle du Moustoir        le dernier Dimanche de Juin

   St Pierre-Loperec              le premier Dimanche de Juillet

  Chapelle St Michel     dernier Dimanche de Septembre ou le premier dimanche d’octobre (le dimanche le plus proche du 29 septembre, jour de la fête de saint Michel).

​​​                                                                 Saint-Philibert

  Saint Philibert                    le dernier Dimanche d'Aout

 

 

 

Suite de la lettre

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(C) 2024 communication 3 paroisses Crac'h, Locmariaquer, Saint-Philibert

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